• A proposal to declare neurocysticercosis an international reportable disease Policy and Practice

    Román, G.; Sotelo, J.; Del Brutto, O.; Flisser, A.; Dumas, M.; Wadia, N.; Botero, D.; Cruz, M.; Garcia, H.; Bittencourt, P.R.M. de; Trelles, L.; Arriagada, C.; Lorenzana, P.; Nash, T.E.; Spina-França, A.

    Resumo em Francês:

    La neurocysticercose, infestation du cerveau par des larves de Taenia solium, est la principale complication de la téniase/ cysticercose. La téniase/cysticercose représente un problème de santé publique important, surtout dans les pays où l’hygiène de l’environnement laisse à désirer, où la neurocysticercose est la principale cause de convulsions et d’épilepsie. Les sujets contaminés après avoir consommé de la viande de porc mal cuite infestée par des cysticerques développent une téniase intestinale et deviennent porteurs définitifs de la maladie. Chaque ténia adulte libère quotidiennement dans les fèces du porteur un à cinq proglottis contenant chacun environ 40 000 œufs. L’homme contracte la neurocysticercose en ingérant des œufs de T. solium présents dans les matières fécales des porteurs. Les personnes infestées courent un risque élevé d’infestation cérébrale massive par des cysticerques viables de T. solium, par auto-infestation, et, comme l’ont montré des études épidémiologiques, constituent des grappes de cas de neurocysticercose. Tout porte à croire que l’infestation directe joue un rôle important dans la pathogénie de la maladie, alors qu’il est sans doute faux, par contre, que, comme on le croyait précédemment, les œufs de T. solium se transmettent par l’eau ou par l’air. La neurocysticercose est par conséquent une infection transmise d’un individu à un autre qui se contracte par voie fécale-orale à partir des porteurs du ténia intestinal. Il faut combattre énergiquement l’idée très répandue selon laquelle le ténia, ou ver solitaire, est inoffensif et n’exige pas de traitement, compte tenu de l’ampleur du problème de la téniase/cysticercose et de ses complications. Les neurologues, neurochirurgiens et médecins généralistes doivent comprendre que, lorsqu’ils diagnostiquent un nouveau cas de neurocysticercose, c’est que le patient a probablement été contaminé par quelqu’un de son entourage proche. Si l’on considère que la cysticercose humaine est une maladie infectieuse qui suppose une source de contagion humaine, il convient de rechercher et de traiter la source selon les mêmes principes épidémiologiques que pour la lutte contre d’autres maladies transmissibles. En vue de lutter contre la téniase/cysticercose, et en particulier la neurocysticercose, nous proposons de considérer la téniase/ neurocysticercose maladie à déclaration obligatoire au niveau international. Tout cas nouveau devra être notifié par le médecin traitant ou par l’administrateur de l’hôpital au ministère de la santé compétent. Une action épidémiologique sera alors entreprise afin d’interrompre la chaîne de transmission par les mesures suivantes : 1) rechercher, traiter et signaler les porteurs de ténia dans l’entourage du patient ; 2) rechercher et traiter les autres contacts possibles ; 3) informer la population des mécanismes de transmission du parasite, et améliorer les conditions d’hygiène et d’assainissement ; et 4) mettre en œuvre les politiques d’inspection des viandes, et circonscrire le réservoir animal par le traitement des porcs. Nous considérons que la première mesure nécessaire pour résoudre le problème de la neurocysticercose consiste à appliquer les mécanismes de surveillance appropriés, sous la responsabilité du ministère de la santé. Faire de la neurocysticercose humaine une maladie à déclaration obligatoire aurait l’avantage non négligeable de faciliter la mesure de l’incidence et de la prévalence de la maladie dans le monde entier. La déclaration obligatoire permettrait en effet de mesurer précisément l’incidence et la prévalence de la téniase et de la neurocysticercose au niveau régional, ce qui faciliterait une utilisation plus rationnelle des ressources disponibles lors des campagnes d’éradication. Cette proposition a déjà été appliquée avec succès au niveau national au Mexique, dans certains Etats des Etats-Unis d’Amérique et dans l’Etat de Ribeirão Preto, au Brésil. L’éradication de la téniase/cysticercose paraît aujourd’hui réalisable grâce à nos connaissances étendues de l’histoire naturelle et de la biologie de T. solium, à la mise au point de méthodes diagnostiques précises et à l’existence de traitements ténicides très efficaces. Le but de l’éradication paraîtrait beaucoup plus accessible si l’on faisait figurer la téniase/neurocysticercose parmi les maladies à déclaration obligatoire au niveau international.

    Resumo em Espanhol:

    La neurocisticercosis (NCC), definida como la infección del cerebro por formas larvarias de Tenia solium, constituye la complicación más importante de la teniosis/cisticercosis (T/C). La T/C es un importante problema de salud pública, especialmente en los países donde el saneamiento ambiental es deficiente, en los cuales la NCC es la causa más frecuente de convulsiones y epilepsia. Las personas que ingieren carne insuficientemente cocida de cerdo infectado con cisticercos desarrollan una teniosis intestinal y se convierten en huéspedes definitivos. Cada tenia adulta libera diariamente en las heces fecales del portador 1-5 proglótides, que contienen unos 40 000 huevos fértiles cada una. Los humanos adquieren la NCC por ingestión de huevos de T. solium presentes en la materia fecal de los portadores. Las personas infectadas corren grave riesgo de sufrir una infección cerebral masiva por cisticercos viables de T. solium, por autoinfección, y, según se ha demostrado en estudios epidemiológicos, constituyen centros de agrupación de casos de NCC. Esto sugiere poderosamente que la infección directa desempeña un importante papel en la patogénesis de la NCC, mientras que probablemente sea incorrecta la antigua creencia de que los huevos de T. solium se transmiten por el agua o el aire. La NCC es, por consiguiente, una infección que se transmite de persona a persona y se adquiere por vía fecal-oral a partir de portadores de la tenia intestinal. Hay que combatir enérgicamente la idea común de que la tenia, o solitaria, es inofensiva y no necesita tratamiento, máxime habida cuenta de la magnitud del problema de la T/C y de sus complicaciones. Los neurólogos, neurocirujanos y médicos generalistas tienen que percatarse de que cuando diagnostican un nuevo caso de NCC, el paciente probablemente ha contraído la infección de alguien de su entorno cercano. Una vez admitido que la cisticercosis humana es una enfermedad infecciosa que tiene una fuente de contagio humana, habría que investigar y tratar la fuente con los mismos principios epidemiológicos que se utilizan habitualmente en el control de otras enfermedades transmisibles. Con miras a controlar la T/C, y en particular la NCC, proponemos que la teniosis/NCC sea declarada internacionalmente enfermedad de notificación obligatoria. Todo caso nuevo tendría que ser notificado por el médico tratante o por el administrador hospitalario al correspondiente ministerio de Salud del país. Se lanzaría entonces una intervención epidemiológica para interrumpir la cadena de transmisión aplicando las medidas siguientes: 1) búsqueda, tratamiento y notificación de portadores de tenia en el entorno del paciente; 2) búsqueda y tratamiento de otros posibles contactos; 3) educación de la población en los mecanismos de transmisión del parásito, y mejoramiento de las condiciones de higiene y saneamiento; y 4) aplicación de las políticas de inspección de carnes, y limitación del reservorio animal mediante el tratamiento de los cerdos. Consideramos que la primera medida necesaria para resolver el problema de la NCC es que se apliquen los mecanismos de vigilancia apropiados, bajo la responsabilidad de los ministerios de Salud. Elevar la categoría de la neurocisticercosis humana declarándola internacionalmente enfermedad de notificación obligatoria tendría la importante ventaja de facilitar la cuantificación de la incidencia y la prevalencia de la NCC en todo el mundo. La notificación obligatoria permite una cuantificación precisa de la incidencia y la prevalencia de la teniosis y la neurocisticercosis a nivel regional, lo que facilita una utilización más racional de los recursos disponibles en las campañas de erradicación. Ya se ha aplicado con éxito esta propuesta a nivel nacional en México, en algunos estados de los Estados Unidos de América y en el Estado de Ribeirão Preto (Brasil). La erradicación de la T/C parece hoy factible gracias a que disponemos de amplios conocimientos sobre la historia natural y la biología de T. solium, de métodos de diagnóstico precisos y de tratamientos tenicidas muy eficaces. La meta de la erradicación estará mucho más cerca cuando se aplique internacionalmente la propuesta de declarar la T/NCC enfermedad de notificación obligatoria.

    Resumo em Inglês:

    Neurocysticercosis is an infection of the nervous system caused by Taenia solium. It is the most important human parasitic neurological disease and a common cause of epilepsy in Africa, Asia, and Latin America, representing enormous costs for anticonvulsants, medical resources and lost production. Neurocysticercosis is a human-to-human infection, acquired by the faecal-enteric route from carriers of intestinal T. solium, most often in areas with deficient sanitation. Intestinal tapeworms cause few symptoms, but adult taeniae carried by humans release large numbers of infective eggs and are extremely contagious. Ingestion of poorly cooked pig meat infested with T. solium larvae results in intestinal taeniosis but not neurocysticercosis. With a view to hastening the control of taeniosis and neurocysticercosis we propose that neurocysticercosis be declared an international reportable disease. New cases of neurocysticercosis should be reported by physicians or hospital administrators to their health ministries. An epidemiological intervention could then be launched to interrupt the chain of transmission by: (1) searching for, treating and reporting the sources of contagion, i.e. human carriers of tapeworms; (2) identifying and treating other exposed contacts; (3) providing health education on parasite transmission and improvement of hygiene and sanitary conditions; and (4) enforcing meat inspection policies and limiting the animal reservoir by treatment of pigs. We believe that the first step required to solve the problem of neurocysticercosis is to implement appropriate surveillance mechanisms under the responsibility of ministries of health. Compulsory notification also has the major advantage of providing accurate quantification of the incidence and prevalence of neurocysticercosis at regional level, thus permitting the rational use of resources in eradication campaigns.
World Health Organization Genebra - Genebra - Switzerland
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